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Qu’est-ce qui fait un bon patron ?

Qu’est-ce qui fait un bon patron ?

Chacun a une image en tête quand on parle de « patron ». Pour certains, c’est une personne qui prend des décisions avec assurance. Pour d’autres, c’est quelqu’un qui écoute, soutient et fait ressortir le meilleur de son équipe. Quelle que soit cette image, le leadership ne se résume pas aux titres professionnels — c’est souvent une question de communication, de confiance, et de la manière dont un message est transmis.

Surtout quand ce message est en anglais.

Dans le monde professionnel international d’aujourd’hui, un bon leadership signifie souvent savoir diriger au-delà des langues et des cultures. Cela ne veut pas dire utiliser une grammaire parfaite, mais plutôt employer l’anglais comme un outil de travail — pour présenter clairement, gérer des projets, créer des relations solides, et gérer les défis avec clarté et diplomatie.

Prenons l’exemple des présentations. Un bon pitch ou compte-rendu ne se contente pas d’énumérer des faits — il raconte une histoire, guide l’auditoire et laisse un message clair. Que ce soit pour présenter un produit ou expliquer des chiffres clés, l’objectif est de marquer les esprits. La structure, la clarté et un langage persuasif jouent un rôle essentiel — et en anglais, ils deviennent encore plus importants.

Manager en anglais, c’est aussi savoir animer des réunions efficaces, fixer des objectifs compréhensibles et suivis, et parler des performances de façon respectueuse, directe et constructive. C’est pouvoir participer à une séance stratégique — ou à la pause café — en utilisant le ton et le vocabulaire adaptés.

Et parfois, ce sont les conversations informelles qui comptent le plus : la négociation qui trouve une solution gagnant-gagnant, la discussion qui résout un conflit, ou simplement la capacité à créer un lien avec un collègue d’une autre culture. Ce sont des moments où la communication n’est pas seulement technique — elle est sociale et humaine.

Pour certains professionnels, développer ces compétences passe par un coaching individuel, un travail sur les blocages personnels, la confiance en soi, et une progression adaptée à leurs objectifs de carrière.

Note culturelle : Diriger à la française… ou à l’anglaise ?

Le style de leadership peut beaucoup varier selon les pays.

En France, les managers sont souvent perçus comme des décideurs forts. Il y a généralement une hiérarchie claire, et une approche descendante qui peut apporter structure et efficacité. Ce sentiment d’autorité peut rassurer dans les organisations complexes.

Au Royaume-Uni, le leadership est souvent plus collaboratif. Les managers britanniques utilisent parfois un langage plus doux — « Et si on essayait… » ou « Peut-être pourrions-nous… » — même quand la décision est déjà prise. Ce n’est pas un signe d’incertitude, mais une façon d’être poli et inclusif, et d’encourager la discussion.

Bien sûr, ces différences peuvent entraîner quelques malentendus culturels. Un manager britannique peut sembler vague à une équipe française. Un patron français peut paraître trop direct à ses collègues britanniques. Mais ce ne sont que des styles — ni bons ni mauvais. Les comprendre est la première étape pour mieux travailler ensemble.

Être un « bon patron » ne signifie pas avoir toutes les réponses. C’est savoir communiquer avec clarté, s’adapter aux personnes autour de soi, et savoir diriger avec confiance et bienveillance — quelle que soit la langue.

Et dans un monde où les équipes internationales sont la norme, ces compétences méritent d’être développées.

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